Suite et fin de notre cycle Maxime Bossis avec, en clôture, la Coupe du Monde 1986 qui aurait dû s'achever en triomphe mais qui se termine, à nouveau, par une défaite contre la RFA en demi-finale. Que s'est-il passé pour que cette équipe brillante, tombeuse de l'Italie puis du Brésil, passe à coté de sa demi-finale? Michel Hidalgo aurait-il fait mieux qu'Henri Michel? Maxime expose ses théories avec une franchise désarmante.

Si le football francais avait son Mont Rushmore, nul doute que le grand Max y figurerait. Ancien recordman des sélections, pilier de la défense des Bleus, gentleman sur et hors du terrain, mélange savant de technique et d'élégance, le cérébral Maxime Bossis est un peu tout ca. Dans ce premier épisode consacré à l'un des géants du foot Français, Guillaume et Michel reviennent sur la jeunesse du prodige ou comment Max avait tapé dans l'œil de Michel Hidalgo quand celui-ci était sélectionneur des Juniors.

Il devient titulaire dans l'équipe la plus redoutable de l'histoire du Championnat de France alors qu'il n'est encore que stagiaire. Il débute chez les Bleus à 21 ans contre la RDA sans même avoir apporté son passeport. Il est sélectionné au Maracanã contre le Brésil devant 120 000 personnes à 23 ans aux côtés de Platini et joue comme un vieux briscard. Rien ne l'étonne ni ne le stresse. Cette semaine, le Podcast des Légendes reçoit le Zen Master, Dominique Bathenay, pour la première partie de deux épisodes qui lui sont consacrés.

Dans la deuxième partie exceptionnelle de notre épisode consacré à Bernard Casoni, l'ancien capitaine de l'Olympique de Marseille revient sur l'exceptionnelle saison 1992-1993 qui l'a vu tutoyer les sommets avec la tant attendue victoire en Coupe des Clubs Champions contre le grand Milan AC et, trois jours plus tard, la victoire en Championnat de France contre le PSG. Puis, quelques semaines plus tard, les premiers sanctions puis la relégation et la descente aux enfers lorsque l'impact de l'affaire OM-Valenciennes se fait ressentir. Avec franchise, honnêteté et transparence, Bernard revient sur cette période riche en émotions, sans fard ni faux-semblant.

Son CAP de charpenterie en poche, Alain Giresse s'imaginait-il qu'il serait, quelques années plus tard, le symbole d'une nuit de football magique, tragique et inoubliable? De son enfance dans son village en Gironde jusqu'au grand Bordeaux faconné par Claude Bez, Alain retrace son parcours dans le détail - car comme le disait Jean-Luc Ettori dans un épisode précédent, l'homme a de la mémoire. Ses doutes, ses succès, sa traversée du désert en Equipe de France avant sa revanche éclatante quand il n'y croyait - presque - plus, à 29 ans: tout, tout, tout, vous saurez tout sur le Gigi.

Alain Giresse et Séville sont inextricablement liés. Cette célébration, les poings serrés, les bras levés, est devenue une icone dans le temple du football Français. Plus de 40 ans plus tard, quels sont ses souvenirs de cette demi-finale mythique? Arrive-t-il à revoir ce match jusqu'à son dénouement cruel? Qu'est-ce que les Bleus auraient pu faire différemment?

Il a beau être tout fraîchement Champion de France et double vainqueur de Coupe de France, Nicolas Gillet se frotte les yeux quand Marcel Desailly lui demande un conseil tactique dans les vestiaires de l'Équipe de France lors de la Coupe des Confédérations 2001. Partez à la découverte d'un Gillet jaune plein d'humilité qui a encore les Canaris au fond du coeur. Au programme: Coco Suaudeau et la formation - et le jeu - à la Nantaise, l'importance (ou non) des notes de L'Équipe, la joie du titre avec une bande de copains formée au club, son amour pour Gerard Piqué, la différence entre le Didier Drogba de Guingamp et celui de l'OM, et bien sûr l'EDF avec la victoire en Coupe des Conf'.

Dans cette seconde partie qui fourmille d'anecdotes inédites, William Prunier détaille ses techniques de négociation pour les primes de match avec Guy Roux. Il revient aussi sur sa première - et unique - sélection contre le Brésil de Romario et Bebeto. Une sélection marquée par une défaite contre les futurs champions du monde 1994 et un acharnement des médias, dans la suite du reportage de Téléfoot sur le marquage de Klinsmann qui avait fait de Prunier l'ennemi public numéro 1 dans les stades de France.

Cette semaine, Le Podcast des Légendes reçoit son premier vainqueur de la Ligue des Champions! À jamais l'un des premiers, Bernard Casoni symbolise l'OM conquérant du début des années 90, une équipe bâtie pour la gagne. Et pourtant, Casoni a toujours gardé sa simplicité et la notion de plaisir qui ont guidé ses débuts à l'AS Cannes, puis son arrivée à Toulon où il rencontre celui avec lequel va se tisser une longue histoire, Rolland Courbis (mais nous y reviendrons dans la 2e partie de cet épisode).

Dans un épisode qui fleure bon les années 90, William Prunier revient sur ses débuts au centre de formation de l'AJ Auxerre. Il fait partie de la toute première promotion avec Guy Roux, le père fouettard, et ses camarades, Eric Cantona, les frères Boli, Pascal Vahirua et Daniel Dutuel. Avec humour, tendresse et franchise, Prunier revient sur les premières heures de gloire de l'AJA . Il se confie sur ses premières folies d'ado chaperonné par Guy Roux et sur les petits secrets des Pharaons.

L'aventure de Pascal Vahirua dans la métropole a commencé en plein mois d'aout 1982. Son premier reflexe en arrivant dans sa chambre est d'allumer sa cheminée: l'été bourguignon est plus frigide que l'hiver polynésien! Comment s'est-il retrouvé à Auxerre, lui, le prodige de Tahiti? Comment a-t-il vécu le déchirement d'un voyage à l'autre bout du monde? Comment a-t-il intégré la magnifique génération des frères Boli, des Prunier, Guerreiro, Cantona ou Dutuel? Comment Guy Roux réagissait-il aux parties de pétanques jouées pieds nus par Pascal? Et quelle était la clause secrète qu'il insérait toujours dans tous ses contrats?

Pourquoi Christian Lopez, dans la forme de sa vie, n'a-t-il eu que des bouts de match lors de la Coupe du Monde 1982 ? Pourquoi lui, le libéro expérimenté, est-il entré comme milieu de terrain pour remplacer Battiston à l'heure de jeu, à Séville, contre la RFA ? A-t-il payé son amitié avec son comparse des Verts, le flamboyant Jean-Francois Larios ? Comment appréhendait-il sa position (7e) dans la liste des volontaires pour la séance de tirs au but contre la RFA ? Dans cette 2e partie passionnante, Lopez répond avec franchise - et pour la première fois - à toutes ces questions. Il revient aussi sur la finale perdue à Glasgow contre le Bayern, sur les années formatrices de Laurent Blanc qu'il a couvées à Montpellier, sur son grand moment de solitude en finale de la Coupe de France 1982 contre le PSG, sur la mode vestimentaire des années 1970 et bien sûr, sur Platini le tacticien et quasi-adjoint d'Hidalgo, son coéquipier chez les Verts et chez les Bleus.

Capitaine de l'Equipe de France, pilier des Verts lors de leur décennie fantastique, Christian Lopez a tout vécu. Il nous raconte ses débuts au centre de formation de Saint-Etienne, son arrivée sous la neige, lui le Pied Noir qui ne l'avait jamais vue; l'origine du surnom les "brebis galeuses" pour le duo Lopez-Revelli; l'histoire de sa signature -un peu contrainte - à l'ASSE, avec ses 6 autres compagnons; comment 5 kilos ont failli le laisser sur la touche pour un moment; son tacle légendaire sur Blokhin, bien sur, mais aussi les meilleures techniques pour "choper" l'attaquant adverse sans prendre de carton.

Qui aurait pu prévoir qu'après avoir brillamment décroché le titre de Champion de France lors de la saison 2000-2001, Eric Carrière quitterait les Canaris par la petite porte? Avec émotion, celui qui allait par la suite devenir triple champion de France avec l'OL, évoque les circonstances étranges qui ont accompagné son départ. Lorsque vous aurez entendu sa sincère plaidoirie, vous n'aurez qu'une seule réponse: "Tout est pardonné".

Il a joué avec Zizou et Rivaldo, participé à la glorieuse épopée de l’AJ Auxerre estampillée Guy Roux, pourtant son destin aurait pu être bien différent s’il avait répondu aux sirènes du jet privé envoyé deux (!) fois par Jean-Michel Aulas…

Comment atterrit-on, après des soirées étudiantes à décortiquer des équations mathématiques, gambadant nonchalamment une à deux fois par semaine sur le terrain de foot, au prestigieux centre de formation du FC Nantes ? Doté de cette capacité perpétuelle à évoluer, avec un regard aiguisé pour le développement personnel et des astuces bien à lui, Eric Carrière a su se surpasser maintes et maintes fois. Résultat : il devient quadruple champion de France, sa trajectoire courbant l'espace-temps du ballon rond, décrochant un strapontin au sein de la fameuse Équipe de France pendant les glorieuses années 1998-2002. CQFD, la formule est élégante et concluante !

Comment Dominique Bathenay est-il passé d'une équipe ultra-dominatrice, huilée comme une machine de guerre, au projet Parisien, certes brillant, mais loin des standards d'efficience et d'organisation de l'armada Stéphanoise ? Dans la 2e partie de l'épisode du Podcast des Légendes qui lui est consacré, Babatte raconte le mini choc lorsqu'il arrive au PSG : les vestiaires spartiates, les lessives faites à la maison, le Parc des Princes où les supporters adverses sont parfois plus nombreux. Quels sont ses souvenirs de cette époque charnière, et de ses premiers titres avec cette équipe jeune mais prometteuse ? Comment a-t-il vécu cette finale légendaire contre Saint-Etienne en 1982?

Alors que Desireless cartonne au Top 50 avec "Voyage Voyage", un jeune frontalier qui empile les buts avec la régularité d'un coucou chez nos voisins Suisses s'apprête à effectuer lui aussi un voyage extraordinaire chez les Girondins d'Aimé Jacquet.

Lorsque Philippe Fargeon sort de Windsor Park à Belfast après Irlande-France, se doute-t-il qu'il a joué, à seulement 24 ans, sa dernière sélection chez les Bleus ? Il sort d'un an et demi exceptionnels, marquant but après but, et rentrant de plain-pied dans la légende, pourtant déjà fournie, des Girondins de Bordeaux en devenant international français après seulement 18 matchs de championnat ! Que s'est-il passé pour qu'il décide, lui l'un des plus jeunes joueurs des Girondins, de repartir de l'autre côté des Alpes au Servette de Genève, précipitant une carrière prometteuse qui ne demandait qu'à devenir légendaire ?

Dans la 2e partie de notre cycle consacré à Maxime Bossis, le Grand Max revient sur la Coupe du Monde 1978 complètement foutraque, avec entre autres, la "guerre des pinceaux" avec Adidas et les joueurs qui refusent de porter la marque aux trois bandes pour protester contre les primes dérisoires, les chambres d'hôtel miteuses pour les joueurs mais somptueuses pour les dirigeants, le rocambolesque 3e match contre la Hongrie joué avec des maillots d'une équipe locale de pêcheurs parce que l'intendant s'était trompé de jeu de maillots...